Depuis mon plus jeune âge, je poursuis le rêve de devenir musicien professionnel. Tout a commencé très tôt puisque je viens d’une famille de musiciens. L’objectif était clair pour moi. Devenir musicien d’orchestre dès l’âge de 12 ans. Je suis reconnaissant à ma famille, qui m’a toujours soutenu dans tout ce que j’ai entrepris sur ce chemin à la fois beau et difficile. Et aussi à mon mentor, Vicent Morelló, qui a été mon modèle et qui m’a toujours accompagné depuis mon plus jeune âge.

Lorsque vous poursuivez un objectif et que vous êtes très clair à son sujet, peu importe le chemin qui vous y mènera. Mais vous savez que votre heure viendra. C’est ce qui a été le plus important pour mon travail mental, auprès de l´instrumental au fil des ans, savoir qu’un jour mon heure viendra et d´être patient et persévérant jusqu’à ce qu’elle arrive. En chemin, j’ai rencontré des personnes qui ont beaucoup contribué à ma carrière musicale et à mon éducation. C’est pourquoi j’ai déménagé dans différents pays, comme la France et la Suisse, afin d’apprendre le plus possible sur les différentes techniques et les différents points de vue.

À l’heure actuelle, j’ai non seulement obtenu ma licence en Espagne, mais j’ai également suivi des études de master en interprétation à la HKB, ainsi que des études de spécialisation en orchestre à la HSLU. Pendant mes études, j’ai consacré un semestre entier à la direction de concours d’orchestre. Une tâche vraiment difficile lorsqu’il n’y a qu’une seule place pour 40 personnes ou même plus. Au début, c’est très difficile lorsque vous devez faire un concours et que vous voyez tous les candidats, et surtout lorsque vous avez la même salle pour vous échauffer, c’est vraiment un test de force mentale et de concentration maximale.

Après avoir essayé plusieurs fois, on se rend compte que l’on retire un côté très positif de chaque concours, ce qui nous fait grandir en tant que personne aussi. De plus en plus, ce genre d’épreuves vous donne la confiance nécessaire pour croire en vous. C’est à ce moment-là que tous mes efforts ont commencé à porter leurs fruits. J’ai atteint plusieurs fois les demi-finales et les finales pour des postes dans des orchestres et des opéras prestigieux de la scène actuelle.

Jusqu’à ce que mon heure soit venue de devenir co-principal flûte et piccolo solo de Helsingborg Symphony Orchestra en Suède. Un poste que je débuterai par un essai de deux mois. Le concours assez exigeant était divisé en trois tours. Premier tour, et deuxième tour avec rideaux et tour final sans rideau et avec l’orchestre comme jury.

Après cela, je ne peux que remercier infiniment la Fondation Sylvie Rusconi qui, dès les premiers instants, a cru en moi et a contribué pour me soutenir dans la réalisation de mon rêve.